
Deux trafiquants présumés ont été arrêtés le 9 septembre 2025 à Divo, en Côte d'Ivoire, pour le commerce illégal d'ivoire. Les arrestations ont été rendues possibles grâce à la collaboration entre l'Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (Uct), la police forestière et l'ONG Eagle-Côte d'Ivoire.
Les faits
Le premier suspect a été interpellé alors qu'il tentait de vendre une défense d'ivoire. Pour la dissimuler, il l'avait coupée en deux et cachée dans deux sacs de riz de 100 kg. L'ivoire, provenant probablement d'un éléphant de plus de 4 tonnes, pesait plus de 30 kg au total.
Après cette première arrestation, les enquêteurs de l'Uct ont remonté la piste et appréhendé son complice, qui l'attendait à la gare des taxis. L'enquête a révélé que l'ivoire avait été obtenu illégalement au Liberia avant d'être transporté à Divo pour une revente plus lucrative.
Conséquences judiciaires et menaces sur la faune
Les deux hommes ont été placés en garde à vue, puis transférés à Abidjan. Ils ont été mis sous mandat de dépôt et risquent, s'ils sont reconnus coupables, une peine de 10 à 20 ans de prison et une amende pouvant atteindre 100 millions de FCFA.
Malgré l'interdiction du commerce international d'ivoire en 1989, entre 20 000 et 30 000 éléphants sont tués chaque année en Afrique. En Côte d'Ivoire, la population d'éléphants est très fragile, avec une estimation de seulement 200 à 600 individus. Le braconnage est l'une des principales causes de cette baisse, tout comme la destruction de leur habitat naturel.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article